"Elle sent vraiment mauvais" : quand Loïs Boisson a été victime de son adversaire
Qualifiée pour les quarts de finale de Roland-Garros, la Française a eu droit à une scène étrange il y a quelques semaines.
Il y a quelques semaines lors du tournoi de Rouen, Loïs Boisson, première Française en quart de finale de Roland-Garros après avoir reçu une invitation depuis Mary Pierce en 2002, a fait le buzz malgré elle après une remarque maladroite de son adversaire.
À 3-4 dans la seconde manche dans un match perdu par son adversaire 6-0, 6-3, la Britannique, Harriet Dart, dans le top 100, s'est tournée vers l'arbitre pour lancer un "Pouvez-vous lui dire de mettre du déodorant ? Elle sent vraiment mauvais". Une remarque captée par les caméras et rapidement devenue virale sur les réseaux.
Dans la foulée, alors que le bad buzz était général, la joueuse de 28 ans a assuré avoir "beaucoup de respect pour Lois ". La principale intéressée ne s'est en revanche pas laissé démonter. Sur Instagram, celle qui était au delà de la 300e place au classement WTA a publié un montage la montrant un déodorant Dove à la main, légendé : " Dove, apparemment, j'ai besoin d'une collab ".
Harriet Dart a présenté ses excuses quelques heures plus tard sur les réseaux sociaux. "Je veux m'excuser pour ce que j'ai dit sur le court aujourd'hui", a confié l'Anglaise de 28 ans. "C'était un commentaire à chaud que je regrette sincèrement. Ce n'est pas la manière dont je veux me comporter et j'en assume la responsabilité. J'ai beaucoup de respect pour Lois et la manière avec laquelle elle a joué aujourd'hui."
Qui est Loïs Boisson ?
"C'est quelqu'un qui a toujours tapé la balle de manière incroyable. Sa frappe de balle n'a pas d'égal sur le circuit, elle a toujours été monumentale", explique Jean-René Lisnard qui l'a suivie, entre 2018 et 2019, à l'Elite Tennis Centre de Cannes, tout comme Mirra Andreeva pour Eurosport. "C'est quelqu'un qui était extrêmement fragile mentalement, elle pouvait couper les moteurs à tout moment, se rappelle Lisnard. Donc, elle ne pouvait pas éclore tôt. Des projets comme le sien, on en voit beaucoup au centre. Ça dure des années et il y a tellement de paramètres à prendre en compte... Donc si elle trouvait le truc, le petit déclic, c'était une évidence qu'elle allait percer." En 2024, elle remporte trois titres consécutifs en ITF (anti chambre de la WTA) avant que sa carrière ne bascule avec une rupture du ligament croisé. Après une grosse bataille avec elle même, un travail de fond avec son encadrement et une aide financière de la FFT comme a indiqué Ivan Ljubicic il y a quelques jours, la voila de retour à son meilleur niveau et prête à rêver.